Le CM a bien le cul entre deux chaises, entre l’encadrement quasi coercitif et la sollicitation douce, entre la transparence fantasmée et l’opacité tactique, entre le comité exécutif qui le guide et les conversations qui proviennent d’en bas.
Merci à Vincent de mettre tout cela en perspective grâce à Lao Tzeu, c’est très puissant, évocateur, mais surtout merci de l’avoir fait tout en nuance : car ici la lumière côtoie le côté obscur de la force.
Peut-être est-ce dans cet égarement et ce déchirement permanents que résident la trouvaille et l’apaisement de la confiance. Un mouvement de balancier nietzschéen : il faut être dans un état donné pour renouveler son point de vue sur l’état contraire. Il faut parfois ne plus y être pour comprendre qu’on y était.
Je suis en train de décrire le CM comme une girouette, ou pire… une balance : mais c’est peut-être ce qui lui permet de survivre – osciller entre les deux visions extrêmes de son métier, comme si aucune position de curseur ne pouvait être la bonne.
Juste le mouvement.
